SAMEDI 2 NOVEMBRE > Richard GALLIANO – New York Tango

Richard GALLIANO – New York Tango

Le Cannois Richard Galliano, né en 1950, commence très tôt à jouer de l’accordéon et remporte à douze ans un concours de jeunes prodiges. Sa fréquentation des milieux du jazz date des années quatre-vingt. Il travaille alors avec de nombreux musiciens, de Chet Baker à Michel Portal en passant par Eddy Louiss, Enrico Rava et bien d’autres… En 1993, l’accordéoniste virtuose compose « Vie Violence (Tango pour Claude) » pour son ami, Claude Nougaro, qui l’a marqué à jamais. Claude Nougaro (1929-2004) lui avait en effet donné la chance de développer son talent musical dans le Paris des années soixante-dix. Plus tard, Richard Galliano interprète « Tango pour Claude », dernières notes d’amitié pour celui qu’il avait tant accompagné. « Tango pour Claude » a fini par révéler Galliano auprès du grand public et séduire bien des connaisseurs… Son accordéon peut tout désormais, maintenant qu‘il l‘a transformé en orchestre symphonique. Et l‘on eut droit à tout : les facettes du tango argentin dans le sillage de son maître Astor Piazzolla, Bach, Michel Legrand, quelques standards de jazz bien choisis, bref une œuvre d‘émancipation à travers l‘art du savoir improviser. Comme en témoigne ce soufflet qui se tend, se tord et se détend au gré des caprices de son inspiration.

Accordéon :  Richard GALLIANO

Guitare :  Adrien MOIGNARD

Contrebasse : Philippe AERTS


2d PARTIE : Matthieu CHAZARENC 4tet

Matthieu CHAZARENC 4tet

Batterie – Composition :  Matthieu CHAZARENC

Accordéon :  Laurent DERACHE

Bugle :  Sylvain GONTARD

Contrebasse : Christophe WALLEMME

Avec ce nouveau répertoire, le batteur/compositeur Matthieu Chazarenc continue d’explorer l’univers dessiné lors de ses deux premiers opus – Canto (2017), Canto II (2021) : un mélange d’inspirations cinématographiques, traversées d’influences classiques, gasconnes et latines. Mélodiste accompli, il retranscrit des ambiances tantôt nostalgiques et mélancoliques, tantôt enlevées et tourbillonnantes, toujours entêtantes.

A la tête de son quartet Canto, le jazzman – parisien d’adoption – garde sa boussole orientée vers le sud de l’Espagne, la Méditerranée, l’Orient et même les Caraïbes pour nous offrir un jazz coloré, teinté de soleil et de chaleur, d’épices et de parfums. « On dirait le Sud » chantait Nino Ferrer et c’est bien le sentiment qui domine à l’écoute de Canto III.

Des chansons sans paroles dans lesquelles Matthieu Chazarenc nous livre avec pudeur le fruit de ses pensées, espoirs doutes et émotions : la nostalgie côtoie la révolte, la nécessité de changement, l’appel du large, la fin d’un amour impossible.

Dans les moments les plus exaltants, les racines, toujours ces racines essentielles, vitales, la Terre d’où l’on vient et celle où il ira s’enivrer, sans oublier l’amitié qui est le ciment de sa vie. Et à propos d’amitié, le travail de Matthieu Chazarenc est avant tout le fruit de sa rencontre avec de fidèles compagnons de route: Christophe Wallemme à la contrebasse, Sylvain Gontard au bugle et Laurent Derache à l’accordéon.


Caribbean Society

Guillaume GARDEY DE SOOS (Trp. – Chant)

Louis HUCK (Banjo – Chant)

Vincent BOISSEAU (Sax. – Chant)

Arnaud LEMEUR (Batterie – Chant)

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