Ibrahim Maalouf est né sous une bonne étoile. Son héritage est exceptionnel. Il est le fils du trompettiste Nassim Maalouf-inventeur de la trompette à quarts de ton – et de la pianiste Nada Maalouf, neveu de l’écrivain Amin Maalouf. Le jeune (32 ans) Libano-français Ibrahim Maalouf est un surdoué : pas un concours de trompette classique au monde ne lui a échappé. Un curriculum insolent (1) et des collaborations déjà pléthoriques : il a joué pour Matthieu Chedid, Arthur H., Lhasa, Vincent Delerm, Talvin Singh, Amadou & Mariam, Sting, Moustaki, Paradis… Pour le concert de Carcassonne Ibrahim et ses musiciens égrainent les titres de ses albums principalement ceux du dernier album : Diagnostic sorti en 2011 et dont ils interprètent aussi le titre phare. Entre tous ces morceaux, Ibrahim parle, avec humour, de ses névroses et présente ses titres inspirés, d’après lui, par ses obsessions et la schizophrénie. C’est un Jazz contemporain accessible et pas élitiste pour un sou, mélodique diraient certains. Ibrahim Maalouf a offert un concert jazzy et complice. Frissons lors de son interprétation de Beyrouth, morceau dont il a auparavant expliqué l’émouvante genèse.

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